Nouvelles normes étiquetage

Transformateurs et agrotransformateurs, préparez vous!

Les produits riches en sucre, en sel et en gras saturés auront bientôt un signe distinctif bien à eux sur les tablettes des épiceries. Le nouveau symbole nutritionnel est composé d’une loupe et d’une inscription conçues pour attirer l’attention des Canadiens et Canadiennes sur des renseignements importants qu’ils devraient tenir pour compte lorsqu’ils font l’épicerie.

Cette nouvelle réglementation sur l’étiquetage entrera en vigueur qu’en janvier 2026. Donc, tous les produits en épiceries visés par ce règlement devront l’avoir, ce qui veut dire que c’est aux entreprises de s’assurer que les produits sur les tablettes comportent ce nouvel étiquetage,

Le 28 février, chez Dufort Traiteur, le CDBL a organisé un déjeuner-conférence sur ces nouvelles normes d’étiquetage. Monsieur Stéphane Crevier de Pigeon a expliqué plusieurs facettes de cette nouvelle législation. La présentation «Tant qu’à changer, changer pour le mieux » est disponible, sur demande, aux membres du CDBL .

Quelques points importants à souligner :

1. Les portions de référence ont été standardisées pour plusieurs produits, donc il est important de considérer si c’est le cas pour vos produits, car cela peut faire la différence à savoir si vous devez avoir un affichage sur le devant de l’emballage ou non.

2. Il y a des grandeurs minimales pour le nouveau symbole et il doit être sur le devant de l’emballage. Cela peut entraîner un nouveau format d’étiquette, un repositionnement de votre logo, parfois même un changement de contenant.

3. Les imprimeurs, dans les mois précédant la nouvelle norme, seront débordés. Depuis la pandémie, les délais sont déjà plus longs qu’auparavant. On peut présumer que les graphistes seront également davantage sollicités.

4. Au Mexique ayant déjà une norme similaire, une baisse de vente a été constatée chez les produits représentant des avertissements. Entre deux produits comparables, la clientèle préfère ceux étant le plus santé. Cela a, en moyenne, pris environ 18 à 24 mois pour que les entreprises reprennent, par la suite, leurs parts de marché, souvent après une reformulation de produits.

En résumé, si vous vendez des produits transformés en épiceries, c’est le temps de vous informer… et d’agir.

Pour plus de détails, n’hésitez pas à communiquer avec Annie Cossette (acossette@cdbl.ca) ou Gabrielle Duval (gduval@cdbl.ca).

Annie Cossette (CDBL) Stéphane Crevier (Pigeon Branding) et Gabrielle Duval (CDBL) 

Source : Annie Cossette
Conseil de développement bioalimentaire de Lanaudière
514-586-4011

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